Les heures incomplètes
- Ginette Flora Amouma
- 11 févr. 2023
- 1 min de lecture

Savez-vous que m’égratignent les sarments de ces heures
Comblées d’une joie que je n’avais pas épuisée
Que dans les ramures d’un arbre creusé d'une tumeur
Je n’avais pas vu que son aubier pouvait me rassasier
Une jonque glisse sur le temps bleu du fleuve repu
Vous ai-je parlé des jonquilles sur les rives vierges
Quand la brise du soir convulse les remous retenus
Je n’avais pas libéré les flammes de leurs cierges
C’était l’instant tombé en paillettes sous une tonnelle
Un feuillage se penchait pour figer le parfum que je craignais
Tout brûlait encore, la cire opalescente des chandelles
La trace des doigts, l'eau des fleurs avides d'un regard.
Comme j’aurais aimé savoir que le banc vous attendait !
oui... le banc l'attendait...
Un bel instant de romantisme
Les feuilles mortes se ramassent... à la plume ! ^^
Sur le banc, les feuilles du livre ne se sont pas envolées... Le signe d'un espoir ?
Il y aura toujours un banc qui attend le promeneur afin qu'il regarde et qu'il voit