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Prakashan Puthur , artiste peintre


Il est né en Inde, dans l’Etat du Kerala, sur la côte ouest de l’Inde.  Il découvre très tôt ses aptitudes au dessin, à la couleur et à la transposition magique du mélange des pigments au bout du pinceau. Il a 6 ans, il est encouragé par ses deux aînés également futurs artistes.

En grandissant ainsi dans une atmosphère familiale qui ouvre son esprit aux voyages des graphiques, le jeune garçon prend pour thème ce qui l’entoure : la maison, les champs, les animaux, les eaux calmes des rivières, les membres de trois générations qui composent les familles élargies.


Les paysages de simples maisons chaulées de bouse et de d’argile, les métiers  des camelots et d’autres éléments d’une nature trépidante  qu’il n’oublie pas chemin faisant,  il les peint avec patience et prévenance. C’est leur présence qui  crée des situations pour nous faire découvrir un  univers personnel que l’artiste laisse aux yeux des visiteurs.

 «  Mon désir est de créer une situation où je vous amène et vous laisse découvrir. C’est cela qui  devient mon expérience. » 


C’est en hommage à ses racines, à son village qu’il peint des paysages. Son enfance se dessine sous son pinceau.  Il dit que la peinture, il la laisse parler, elle lui sert d’écriture,  et c’est au visiteur de retrouver ses propres émotions à travers ce qu’il rapporte avec ses couleurs.


Il montre son peuple,  qui renaît et vieillit comme le mouvement de la nature âge après âge.

Malgré les objurgations de ses parents qui auraient souhaité le voir s’établir, il persiste, insiste, se fait confiant et  expose dans le Sud  de l’Inde puis étend ses pérégrinations.

Il installe une galerie dans sa région, donne des cours, enseigne  aux plus jeunes comme aux plus âgés.  

«  J’établis un dialogue avec la couleur, fonction et narration se complètent, j’indique une orientation et je dessine une histoire. »

 


 Sa peinture 


Il utilise l’acrylique, l’aquarelle et la peinture à l’huile. De peinture impressionniste, sa démarche devient plurielle, cherche à varier la posture technique en introduisant des variations novatrices.

Un voyage au Moyen-Orient, le sultanat d’Oman, lui fait découvrir la culture arabe, les fondements d’une culture principalement dirigée vers la musique.



Il lance son pinceau lui aussi vers le mouvement musical, son pinceau relève l’archet et c’est dans les dunes, les déserts, les chameaux qu’il étend ses couleurs, les ruines antiques le hantent, ce sont des motifs qu’il privilégie, il est envoûté, son pinceau est pris dans les sables et les rafales du simoun.

Il vit à Oman où il est enseignant en arts plastiques tout en continuant à peindre et à exposer.

C’est ainsi qu’il obtient le prix de la société des Beaux-Arts d’Oman pour la série de peintures inspirée  par le sultanat.



 « Cadence 1 », « Cadence 2 » suivent une symphonie, celle des nomades, pour exprimer la musique lancinante des litanies orientales. Il va de la lumière à l’ombre, les couleurs s’obscurcissent et s’éclaircissent en un mouvement circulaire qui va prendre aux racines l’humidité qui vient réveiller les plantes des dunes.

 Car il y a  une vie partout, dit-il, et il l’exprime par les couleurs.

 

©Aquarelles de Prakashan Puthur

Ginette Flora

Mai 2025

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