La rue Lavallière

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En vente sur Amazon depuis le 22 Septembre 2023.

C'est un petit ouvrage qui se décline dans l'évocation de quelques souvenirs de jeunesse.

Le chapeau conique est un des accessoires les plus représentatifs de l'habillement de l'Extrême-Orient.

Hommes et femmes, dans les villes et la campagne s'en coiffent.

C'est sous ce chapeau conique que se sont réfugiés mes souvenirs.

La rue où le métro-boulot-dodo se joue comme un métier de haute voltige !

Et la cour de récréation qui abrita tous les tumultes de l'adolescence !

Le banc sous le tamarinier est le lieu des conciliabules.

L'architecture des couloirs à voûtes qui rappellent les arcades d'un cloître, date du 19ème siècle. Un soupçon d'influence monastique a imprégné et abrité nos années

où l'amitié et l'insouciance fleurissaient autour des salles de classe.

Le recueil se divise en deux parties :

– Neuf textes évoquent une jeunesse passée au Viêt-Nam.

– et sept autres textes les replacent dans leur contexte événementiel, celui d’une guerre qui était devenue une toile de fond pour les adolescents que nous étions.

PARTIE 1

Une poignée de jeunes gens se souviennent de cet état de grâce qui les nimbe quand ils s’éveillent au regard de l’amitié et des grands rêves qui bourgeonnent sur les rameaux de leur jeunesse. Un trop plein de vie inemployée est animé d’une ardeur à vouloir bâtir sa propre citadelle et chaque moment est une découverte dans la blessure insolente que peuvent infliger le bien et le mal.

Cette partie, je l’ai nommée « La rue Lavallière », un lieu mythique où l’on grandit sans savoir où l’on grandit mais qui devient le seul lieu où l’on a grandi et dont on se souvient.

Neuf textes ont pour décor des scènes de rue et de la vie dans les salles et la cour d’un lycée.

Apparaissent aussi des portraits de personnes que l’on a longtemps côtoyées et que l’on a perdues de vue.

Les exaltations liées aux rêves de voyage et les soubresauts de l’exil achèvent le recueil.

Les fragments du temps passé à grandir sont devenus des souvenirs. Ils restituent une chaleur humaine si réelle, si présente encore à mon cœur que la plume, le pinceau et la musique sont venus m’aider à les restituer.

PARTIE 2

La deuxième partie s’attache à replacer les récits dans le contexte historique d’une époque qui a longtemps connu les remous d’une guerre dont les échos nous parvenaient mais que nous ne comprenions pas sinon que notre compassion allait à ceux qui nous aimaient et qui nous confiaient leurs déboires. Nous écoutions avec ferveur et étonnement leurs histoires.

Bribes de vie, ruisseaux d’eaux dormantes mais vaillantes que le cliquetis des armes n’a pas asséchées.

La vie du lycée pour moi, c’était sept rues à traverser pour arriver devant les murs de pierre ocre et rouge du bâtiment parcouru d’arcades et de porches, devant la grande porte où nous nous réunissions quel que fût le temps, un jour de pluie ou un jour de soleil ou de grand vent.

Ginette Flora

Septembre 2023