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La page de Babeth Le ruisseau sous voûte d'or



S'il advenait que je perde l'endroit

Où la bouche du ruisseau a retenti

Qu'on me retire la vue de son effervescence

Que je n'entende plus son balbutiement

Quand il vagit en sourdant de terre

Si je n'avais plus à voir ni hordes d'érables

Ni berges empressées pour me retenir

Que ferais-je de leurs efforts tenaces

Pour m'apporter la poussée de l'abondance

Que les flots implacables me donnent


Oh voûte d'or qui me couronne

Tout l'inlassable labeur des jours

Amassé pour clore la fin d'une naissance

Quelle en aurait été la résonance

Si je ne souhaite emporter que le son

De la voix qui m'a reconnue ?


Juillet 2023


Peinture de Babeth

Texte de Ginette Flora



13 comentários


Elisabeth Rolland
Elisabeth Rolland
23 de set. de 2023

Le plaisir est partagé c'est cela qui en fait sa richesse

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Elisabeth Rolland
Elisabeth Rolland
06 de ago. de 2023

avec grand plaisir cher Ami

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Colette Kahn
Colette Kahn
02 de ago. de 2023

Cette voûte d'or illumine si bien les vers qui s'y sont glissés... merci à vous deux.

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Elisabeth Rolland
Elisabeth Rolland
06 de ago. de 2023
Respondendo a

Merci de votre promenade amicale

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Fournier Viviane
Fournier Viviane
02 de ago. de 2023

ça goutte de lumière, de mots dorés, de liberté de créer et j'adore ...bravo une fois de plus à vos naissances poétiques , elles sont une clarté si jolie !❤️

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Elisabeth Rolland
Elisabeth Rolland
06 de ago. de 2023
Respondendo a

Si cela vous a plu j'en suis ravie

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berliner.randolph
berliner.randolph
02 de ago. de 2023

Près d'un ruisseau - une porte clandestine laisse passer les parfums les couleurs les lents tournoiements d'une poésie complice - la lumière enfin, nourrie par l’amitié et la magie du pinceau de Babeth - je joins les mains et souris.

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Elisabeth Rolland
Elisabeth Rolland
06 de ago. de 2023
Respondendo a

Ton amitié nous est si chère que ton sourire vaut tous les mots

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