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La page de Nicole - Le chemin en couleurs


Un endroit où la terre est ocre rouge m’a redonné envie de peindre et de commencer une page dans le carnet. La couleur orange m’a parlé et de fil en aiguille ou plutôt de pinceau en couleurs... d’autres formes de chemins m’ont guidée de page en page.
Ainsi le carnet est devenu "Le chemin en couleurs".
Si l’on regarde attentivement, d’autres formes apparaissent, souvent des animaux qui viennent s’inviter dans une couleur.  Il faut dire que souvent dans les choses abstraites je vois des formes, visage, silhouette ou autres… imaginaire à mes yeux.

Page 1 "Un endroit où la terre est ocre rouge"



Page 2 " La couleur orange m'a parlé "



Page 3 "D'autres formes de chemins m'ont guidée"



Page 4 "... de page en page "



Page 5 "Ainsi, le carnet est devenu ..."



Page 6 "Le chemin en couleurs "



Page 7 " Si l'on regarde attentivement, d'autres formes apparaissent, souvent des animaux ..."



Page 8 "Dans les formes abstraites, je vois des formes..."



Page 9 "...visage, silhouette ou autres…"



" imaginaire à mes yeux. "


Le carnet reste un beau voyage entrepris par l'artiste pour retrouver la forme d'espérance dont elle a besoin pour continuer à remplir les jours, à se régénérer à l'essence de la terre. Terre en vue ! Avec des silhouettes d'animaux, des côtes dentelées, une possible escale.

La couleur orange prédomine pour appuyer le voyage.

Les deux premières pages indiquent le projet et où nous dirigeons-nous ? Profils atypiques d'animaux éteints depuis des ères, regard vers le primitif qui nous a offert la vie ... déjà on peut voir que les tableaux ont un point commun : il y a l'esquisse d'un œil ou l'irruption des yeux sur la toile, comme si un regard ne cesse d'observer le travail de l'artiste.

Le rouge et l'ocre dans les pages 3 et 4 surprennent par le rouge désir d'évacuer la colère. On aperçoit la forme d'une bête, animal ou homme, aux yeux révulsés et la bouche ouverte sur un cri.

Les pages 5 et 6 introduisent le bleu apaisant, le bleu qui modère le rouge. Les deux couleurs se rencontrent sur un paysage vallonné.

Les pages 7 et 8 se libèrent d'une souffrance trop longtemps retenue. On voit venir en liberté un grand nombre d'animaux, oiseau, cheval, girafe, serpent ...les profils d'animaux abondent. Une sorte de renaissance.

La dernière page esquisse un paysage, une terre ocre rouge nouvelle.


Nicole Loth a plusieurs cordes à son arc. Elle aime aussi écrire :


Le premier poème qui est paru dans WeLoveWords était un poème que j’avais écrit pour maman atteinte de la maladie d’Alzheimer.  Mon petit-cousin Pascal Germanaud qui était poète et parolier m’avait incité à le publier ! Le voici…

 

Le petit Bonhomme sans tête.

 

 

Au bout des chemins

Qui croisent son destin

Il ne sait lequel prendre

Ni comment se défendre

Des problèmes à venir

Sans tête, sans souvenir

 

Car toujours il erre et tourne en rond,

 

Emporté par un tourbillon

Sans fin, mais se retrouve

Encore à son point de départ

Que sa raison désapprouve

Puis inlassablement il repart

Vers de tristes horizons 

 

Mais toujours il erre et tourne en rond.

 

Parfois du fond de sa mémoire

Pareil aux vieux grimoires. 

Surgissent quelques photos jaunies 

Lui rappelant de vieilles manies.

Qui viennent de son enfance

Car elles, encore sont présentes

 

A son cœur défendant, tel un petit enfant.

 

Chaque jour tout reste à refaire,

Car il n’a plus de repère.

C’est un très grand mystère 

Il s’appelle Alzheimer.

 

Son chemin s’est arrêté,

Nous laissant désemparés.

Son regard s’est éteint,

Nous ne prendrons plus sa main.

Après un dernier baiser,

Doucement tu nous as quittés...  Maman ! (31 juillet 2011)

 

Nicole Loth

Sur une présentation de Ginette Flora

Avril 2025

2 Yorum


Un carnet haut en couleurs dans lequel la pareidolie invite notre imaginaire (notamment page 8) à dégager nombre de formes d'animaux. Quant au poème, il ne peut que nous toucher au plus profond. Bon lundi de Pâques à vous, Nicole ! ^^

Düzenlendi
Beğen
Şu kişiye cevap veriliyor:

Merci beaucoup cher Fredo, bien vu sur les formes en double page 8...

Ce poème vient du coeur, les années finissantes par 1 sont tragiques pour moi !

Bon lundi Pâscal à toi aussi.

Beğen
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