La page de Babeth Louisa - L'Aubrac en automne
- Ginette Flora Amouma
- 18 avr.
- 1 min de lecture

Que m’importe la fureur du ruisseau béant
Il dévale et gronde et s’abat sur les rochers
Où se précipite rapide le courant
Comme si on l’avait poussé et rejeté
Subitement
Les visages s’attristent Tout est submergé
Se détourne le bouleau qui perd son rameau
Que cessent les cris des boraldes énervées
Quand elles rejoignent les eaux de leur plateau
Soudainement
Le désert se fait dans le cœur qui a connu
Des jours meilleurs plus longs que le cours de l’Aubrac
Des ciels se glissant dans les blancs rideaux cousus
Au fil doré des soleils vivants que l’on traque
Précieusement
Peinture de Babeth Louisa

Texte de Ginette Flora
Avril 2025
Je ne me lasserais jamais de découvrir l'Aubrac avec vous chères amies, que cela soit en poésie ou en peinture... c'est superbe ! Merci à vous.
"Le désert se fait dans le cœur qui a connu
Des jours meilleurs plus longs que le cours de l’Aubrac
Des ciels se glissant dans les blancs rideaux cousus
Au fil doré des soleils vivants que l’on traque
Précieusement"
magnifique encore et toujours .. bravo à vous deux toujours et encore et ... quel bonheur de se répéter ainsi ... ❤️