top of page

La page de Babeth Lever de soleil sur la mer dorée


ree

La nuit l’a laissé partir

La nuit a renoncé à le retenir

Il est le faucon du jour

Il a ouvert les verrous et franchi les lisières

Sa toge il l’a revêtue

Il a posé sa tiare

Quand il a saisi son sceptre elle a reculé

Et vu s’ouvrir l’ocre givré des portes du ciel


Il n’emportait rien d’elle

Il avait le mal des nuits

Ses pleurs ses cris ses craintes il les a enfouis

Il s’est penché sur sa peine

Sur ses cheveux d’ébène

Et pris la mèche argentée qui tremblait

Qui scintillait


Sur l’onde refluaient les premiers remous mousseux

Il a plongé sa main et retiré son anneau

Puis rempli d’une joie brûlante

Il lève les bras et les nuages se rassemblent

Pour entendre le chant

Qui devient puissant


A la mer qu’il décolore de son rire

Il laisse mugir les dernières colères

Bientôt le disque doré se lèvera au-dessus des rives

Et laissera ses rayons fous

S’éclabousser de lumière


Peinture de Babeth

ree

Texte de Ginette Flora




8 commentaires


Fredoladouleur
Fredoladouleur
19 août 2023

Quand les nuages sont gris, Chères Amies, vos mots et couleurs sont un véritable rai de soleil qui vient plaisamment nous réchauffer l'âme et le cœur ! Merci à vous deux d'avoir tirer de son sommeil, l'astre flamboyant !

J'aime
En réponse à

Nous te souhaitons une belle journée, cher ami .

J'aime

Colette Kahn
Colette Kahn
19 août 2023

Un éblouissement porté par vos deux talents...

J'aime
En réponse à

Nou sommes tout émues !

Merci beaucoup, Alice.

J'aime

Tinouch
17 août 2023

Éclaboussée de lumière, moi aussi, que de belles couleurs !

J'aime
En réponse à

Merci beaucoup, Tinouch.

Nous sommes très touchées.

J'aime

berliner.randolph
berliner.randolph
17 août 2023

Rien ne peut arrêter le mouvement des astres, du moins espérons-le, sinon, ce sera, comme je l'ai écrit un jour, un dé-s-astre ! De même, l'art sous quelque forme que ce soit, ne pourra s'arrêter. Merci, Babeth et Ginette, de nous en convaincre !

J'aime
En réponse à

Merci beaucoup, Randolph, pour cette lumineuse pensée.

J'aime
bottom of page