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Henriette de Beaumesnil, la cantatrice de l'Opéra


Mademoiselle Beaumesnil


Henriette  Villard ou Henriette Adelaïde de Villars dite Beaumesnil est née le 30 août 1748 à Paris et morte le 14 août 1803 à Evry ( Ile de France). L'année de sa mort varie selon les sources, soit 1803 soit 1813.

Elle est la fille de Jean de Villars, un colonel au service du Roi, et d’Antoinette Dallière, une chanteuse d’opéra.

Son enfance est auréolée de musique et elle reçut une riche éducation musicale. Elle accède très vite sur les planches pour  jouer et chanter des rôles à sa mesure.

Elle se fait ainsi remarquer par sa voix, ce qui lui permit de se lancer dans une carrière de chanteuse d’opéra et de cantatrice.

Mademoiselle Beaumesnil, c’est le nom de scène qu’elle prend en tant que soliste à l’Opéra de Paris en 1766 pour incarner « Sylvie » de Pierre Montan Berton. Pendant plus d’une dizaine d’années, elle incarne les rôles que lui propose entre autres compositeurs, Jean-Philippe Rameau.  Elle joue l’Iphigénie en Aulide de Gluck en 1779, le musicien lui aurait enseigné la composition musicale.

Elle devint l’une des étoiles de l’opéra et épouse le ténor Philipe Cauvy.

Elle démissionne en 1781 pour des raisons de santé et se met dès lors à composer.


 La compositrice Henriette de Beaumesnil


Ses premières représentations sont de beaux succès qui l’encouragent à poursuivre dans cette voie. Elle compose des opéras  dont un ballet, la seule œuvre qui ait survécu : Les Saturnales ou le ballet Tibulle et Délie, en un seul acte.  




Elle compose aussi, les Israélites, Anacréon, Les fêtes grecques et romanes.

Et un opéra comique : «  Plaire, c’est commander ou Les législatrices ».

On dit d’elle qu'elle avait un fort caractère et qu’elle n’hésitait pas à croiser le fer quand elle se sentait vilipendée.

A sa retraite, en 1781, elle bénéficie de pensions et du titre de musicienne ordinaire de la Chambre du roi.

 

C’est la 3ème compositrice, après Élisabeth Jacquet de La Guerre en 1694 et Mlle Duval en 1736 , dont les œuvres ont été représentées à l’Opéra de Paris.  

 

De graves problèmes de santé ralentissent son travail, elle ne se fait plus remarquer et meurt à Evry-Courcouronnes.

En 1785, le graveur Vidal fit paraître une gravure de Mlle Beaumesnil.

Au bas du portrait étaient écrits ces vers ;

Est-ce une Muse, est-ce une Grâce ?

Qui tient ici la lyre d’Apollon ?

C’est toutes deux : Tibulle en instruit le Parnasse

Et Beaumesnil leur a prêté son nom.


 Ginette Flora

Avril 2025



8 comentários


viviane parseghian
25 de abr.

Merci Ginette pour cette découverte ... tu m'en apprends des choses, tu sais ! ❤️

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On a beaucoup à échanger dans notre salon !

Bonne soirée, chère Viviane.

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Fredoladouleur
Fredoladouleur
22 de abr.

Tant de figures talentueuses qui, si on n'y prenait garde, pourraient se perdre aisément dans la mémoire du temps. Certaines découvertes sont un peu des renaissances ! Merci pour ce partage, Chère Ginette et une belle journée à toi ! ^^

Editado
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Une belle journée s'annonce et c'est une belle promesse pour les jours à venir.

Quand je pense que nous arrivons déjà à la fin du mois d'Avril !!

Je te souhaite d'excellents moments de quiétude, Fred.

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Colette Kahn
Colette Kahn
22 de abr.

Magnifique découverte, Ginette ! Grand merci et excellente journée 🌞

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Bonne journée à toi aussi, chère Alice.

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nicole.loth
nicole.loth
21 de abr.

Encore une belle découverte de femme célèbre, comme il y en a tant tombées dans l'oubli.

Ce bel allegro Moderato est une preuve de son tallent. Merci beaucoup Ginette.


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Quand on va sur les traces de ces femmes dont on parle peu, on se dit que nous aussi, nous avons besoin d'exister !

Bonne journée, chère amie.

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