"Die tote stadt " de Erich Wolfgang Korngold
- Ginette Flora Amouma
- 19 nov. 2022
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 16 avr. 2023

ou " La ville morte"
Créé en 1920, c'est une adaptation du roman "Bruges-la-morte" de Georges Rodenbach en 1892.
En 1982, une création française a été représentée au théâtre des Champs-Elysées.
Entre rêve, délire et réalité, le personnage de Paul se trouve englué dans le cercle infernal de visions morbides jusqu'à ce que le personnage accepte de quitter la ville de ses souvenirs.
Dans la ville de Bruges , souvent couverte de brume , Paul vit dans le souvenir de Marie, sa femme défunte.
Son entourage et particulièrement son ami Franck peine à le sortir de sa dépression.
Un jour il croit voir sa femme réincarnée en la personne de Marietta, une danseuse qui lui chante la chanson que Marie aimait chanter :
"Gluck, das mir verblieb" ("Joie qui reste près de moi ")
Marietta est ainsi confrontée à l'image de Marie.
En 2019, le ténor Jonas Kaufmann affronte le rôle de Paul dans " La ville morte ".
C'est un rôle écrasant car le ténor doit chanter de longs monologues appuyés sur des phrasés d'une tension extrême.
L'orchestration révèle de nombreuses influences, Puccini, Richard Strauss et Gustav Mahler. L'opéra contient aussi des envolées lyriques portées par les deux protagonistes principaux.
Le délire de Paul s'achève sur une fuite avec son ami Franck vers d'autres horizons.
Korngold a substitué une fin heureuse à l'issue tragique privilégiée par Rodenbach dans son roman.

Une heureuse découverte !
Merci, Ginette.
Et dire que Bruges est une des plus belles villes du monde... Comment peut on y être déprimé?
Heureusement, elle inspire de bien sublimes airs à ce compositeur qui mériterait vraiment d'être davantage connu. Merci Ginette de nous offrir de tels petits trésors!