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A la rencontre de l'ancolie

Dernière mise à jour : 22 mars


©- Peinture d'Eve Elikoff- Aquarelles de l'Aubrac et Lozère -Art Majeur


A l’intérieur des vallons  un genou à terre

Le cœur vibrant de  l’air que l'on dit millénaire

Surprise par les narcisses et l’asphodèle

Auprès de l’herbe austère où j'ai vu un autel

 

Pour l’ancolie au calice ouvert à l’absence

J’ai marché sur les pâtures au vert intense

L’animal dans les bois  secs m’a observé

Et mon cri vient  à fendre l’âme des bergers

 

 Il n’y a rien que la rocaille et la moraine

 Désertique est le lit âpre de leur domaine

 Mais quand j’ai avancé vers leur rude sagesse

 A mi-voix on parlait de moi avec tendresse

 

Qu’y-a-t-il sinon la richesse de l’espace

Si dépouillé est le sol mais j’y ai ma place

Les eaux à peine inquiètes rient de ma candeur

Sur leurs berges j’ai vécu  un grand bonheur

 

 Leur glissando sur les cailloux m’a enseigné

 Que se donne depuis toujours l’immensité  

 L’embrasement des promesses dans les églises

 Quand l’angélus du soir résonne à l’heure exquise


Ginette Flora

Mars 2025

2 Comments


Que de beaux sons sortent des verts paturages où l'âme se repose.

Ainsi que l'eau sur la berge nous invites au délice d'un bonheur assouvit.

Enfin quand sonne l'angélus au couchant, tes mots résonnent tel un enchantement.

Merci pour ce poème tout en délicatesse, Ginette, c'est si beau !


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Oh, merci beaucoup, Nicole.

Tu le dis avec tant de coeur !

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