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" O dio, se fosse vero " de Giovanni Bononcini

Dernière mise à jour : 13 janv.

C'est une aria de Bononcini, compositeur violoncelliste italien de musique baroque

( 1687-1765 , né à Modène en Italie)

Bononcini joue de la musique religieuse en marchant sur les brisées de son père, lui-même compositeur et musicien d'église. Giovanni reçoit donc la meilleure des instructions et devient maître de chapelle.

A son actif non seulement des œuvres sacrées comme des messes et des motets, mais aussi des centaines de cantates profanes et de la musique instrumentale ( concertos, sonates et symphonies. )

Durant le premier quart du dix-septième siècle, les cantates de Bononcini représentent le principal courant de ce genre musical.

On dit de lui qu'il a un don pour composer des mélodies dont la technique fluide et sûre s'adapte parfaitement aux mélodies plaintives qui est la marque indélébile de ses différentes œuvres dramatiques.

L'expression des sentiments tendres et pathétiques, sublimée par la musique douce et riche des mélodies, assure une intemporalité à l'émotion des passions humaines. Il compose des cantates profanes et ses arias, petits morceaux d'une suavité mélodique enchantent toujours car elles sont connues pour leur harmonie, leur fluidité et la qualité de l'interprétation lyrique.

Considérée comme " Le compositeur de cantate ", ses petits morceaux mélodiques sont un moment de grâce.


C'est avec les arias de Bononcini, la découverte d'un maillon indispensable dans l'évolution de la musique vocale du dix-huitième siècle.

Après lui, d'autres compositeurs continueront sur la lancée, reprendront le flambeau comme Haendel.


Voici une œuvre andante :

L'aria "O dio se fosse vero " ( Oh mon Dieu , si c'était vrai ! )



En voici une autre : Barbara ninfa ingrata

et encore une autre : " S'io non t'amassi tanto"

et encore : "quando parti e quando ridi "


En 2004, le chanteur lyrique ténor français Cyril Auvity crée un ensemble instrumental et vocal français de musique ancienne et baroque : l'Yriade ( néologisme créé par le croisement entre lyrique et l'Iliade , soit entre voix et voyage )

Les thèmes sont d'ordre intemporel : ce sont des chants d'amour, des chants d'espérance ou d'abandon, de désespoir, des chants de mort aussi, tous suscitent les mêmes frissons.

Le ténor dit en parlant de lui-même qu'il est le serviteur de la musique baroque française.

Régulièrement, il fait des tournées avec son ensemble, autour des cantates de Bononcini.

L'ensemble présente des concerts aux différents festivals, d'Avignon, de Montpellier ....

En 2012, un concert est donné à l'île aux moines.


En 2014, c'est à l'opéra de Massy ( en Essonne ) que l'ensemble se distingue en jouant le " Combattimento" de Monteverdi .

Le groupe travaille essentiellement sur des cantates car c'est un genre qui a l'avantage d'être joué avec peu de musiciens et porte davantage l'accent sur la poésie et la dimension lyrique d'un texte récité.


Redécouvrir la musique baroque ou bien apprendre à l'écouter parce qu'on ne s'est pas suffisamment arrêté pour l'apprécier, permet de comprendre que de tout temps, l'émotion qui s'agite aux portes de l'âme, a besoin d'être portée par le langage d'une musique.

Ginette Flora

ree

Décembre 2022

8 commentaires


Tinouch
03 déc. 2022

Merci pour ces belles découvertes !

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Merci à vous , Martine . Je suis ravie et suis heureuse de lire votre commentaire.

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colettekahn
03 déc. 2022

Une découverte pas à pas... 😀

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Heureuse que cela vous plaise et ravie de partager mes découvertes !

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Elisabeth Rolland
Elisabeth Rolland
03 déc. 2022

Une très belle découverte. Merci Chère Ginette pour tout ce que tu nous apporte !!

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Cela me fait tellement plaisir , Babeth de partager de suite ce que je lis et ce que j'écoute !

Cela me permet aussi de savoir si vous appréciez .

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berliner.randolph
berliner.randolph
02 déc. 2022

De très bons choix, à mon humble avis. Les arias et cantates s’adaptent aussi bien au sacré qu'au profane, ceci explique peut-être la richesse et la liberté qu'elles offrent.

Quant à Giovanni Bononcini, malheureux rival de Haendel, c'est avec plaisir que je le redécouvre. Merci Ginette.

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Tout le plaisir est pour moi, Randolph !

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