Les orbes des allées
- Ginette Flora Amouma

- 23 nov.
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Dernière mise à jour : 23 nov.

Ce n’est pas le belvédère c’est le ciel en éveil
Qui éclaire les pas que je laisse sur le sable où tu veilles
Ce sont des lucarnes que mes souffles entrouvrent
Les écorces sont comme des volets déformés
Que des pluies comme sur des vitres enfumées
Ont voulu savoir ce qui se passe au fond des greniers
Souviens-toi des fronts salis qui s’y sont frottés
Au troisième tour de piste j’ai basculé dans l’aubier
Et trouvé dans les arbres centenaires
Leur raison de survivre
J’ai couru avec le vent
En comptant les cernes d’un temps sans scrupules
Où j’ai vu chuter le diadème de mes illusions
Tandis que d’autres sont venus me suborner
L’afflux des feuilles brunes quand elles sont tombées
C’est comme la moisson de mes vaines paroles
Sur la pelouse où mes balades autour des sapins
Sont comme des regains d’été sacrifié
–
Ô saisons si douces et si cruelles
J’ai laissé partir mes pas dans vos semelles
Et plus je m’approche plus je vois que rien ne change
Mon cœur est plein de vos vendanges

Ginette Flora
Novembre 2025




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