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Les Infos des Malles et du Salon - Novembre 2025



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Jean d’Ormesson


C’est un écrivain français, né en 1925 à Paris et mort en 2017 à Neuilly sur Seine.


Membre de l’Académie française et Président du Conseil international de la philosophie, journaliste, essayiste, comédien et souvent invité à des émissions culturelles où il est apprécié pour son érudition et sa bonne compagnie, il aime la vie dans les vécus de chacun d’où son infatigable curiosité de l’humain.

Sa longévité, il meurt à l’âge de 92 ans, fait de son nom, de son œuvre, une sorte d’hymne à la beauté et au bonheur de vivre que son écriture alerte, enlevée, pleine d’acide légèreté, d’énergique conviction se retrouve dans  les titres de ses ouvrages.

 

Du côté de chez Jean, il y a Un amour pour rien, Un plaisir de Dieu,  il y a Presque rien  presque tout, il y a L’odeur du temps,  La saveur du temps, Ces moments de bonheur, ces midis d’incendies.

Voyez comme on danse, Tant que vous penserez à moi,  Et moi, je vis toujours, Je dirai malgré tout que la vie fut belle, La vie ne suffit pas, Un jour je m’en irai sans avoir tout dit.

Mon dernier rêve sera pour vous.


Son nom glisse sur les frontispices, sur les cadrans solaires, sur les lisérés des pages, tel un frisson d’automne. L’a-t-on lu entièrement ? Connais-t-on seulement cette vibration de l’élégance ancienne qu’il sait si bien faire naître à la fin d’une phrase ?

Son œuvre est comme sa conversation. Il aime jongler avec les mots. Mitterrand parle de lui en disant que d’Ormesson fait  des gammes littéraires car d’Ormesson aime entrer dans le labyrinthe d’une pensée pour en retrouver la sortie  tout en sachant que le moment le plus excitant est celui où l’on cherche, où l’en erre en se trompant mille fois.


On ne s’attardera pas sur ses origines aristocratiques, on est chacun prisonnier de sa famille, de son milieu, de son métier, de son temps.

Est-ce pour cela qu’on se confie à l’écriture ? Qu’on laisse aux mots le soin de parler d’un autre temps ? Lui, il aime  parler de sa terre natale,  de son fief qu’il porte au bout de sa plume, de son champ de bataille, de la vie qu’il traverse en croyant toujours au bonheur de vivre.

L’écriture est aussi un voyage pour lui qui a suivi les membres de sa famille dans leurs déplacements. Son écriture s’en ressent, les histoires s’entremêlent en un récit foisonnant où il juxtapose plusieurs événements en s’attardant à faire de longues réflexions qui partent coiffer son univers onirique, de longs traits décapants où l’humour et l’élégance marchent sans freiner le rythme de chaque pas.  

Aucun récit d’un genre fantastique macabre. Même la mort chez d’Ormesson est une vie à ne pas manquer !

Il y a toujours un peu de lui  distillé dans ses récits à grands renforts de bons mots, joie et trépidation d’un quotidien très chargé. S’il connaît l’envers du décor, la tristesse, l’accablement, il les enterre vite et s’invente une vie d’outre-tombe.


En politique comme en littérature, il aime se positionner, naviguer dans les sphères de l’intelligentsia de son époque. C’est un homme d’une stature comparable à Chateaubriand dont il est un fervent admirateur, à Victor Hugo, à Stendhal, des hommes qui ont longtemps occupé leur longévité à faire courir leur  plume féconde.  

Parce qu’il aimait la vie, il aimait parler de tout et avant tout, faire de ce tout, une réflexion personnelle assortie de récits imaginaires.

 Il reste dans nos mémoires par ses citations…  

 « Il y a toujours des mois, des années interminables où il ne se passe presque rien. Il y a des minutes et des secondes qui contiennent tout un monde. » 

Enfin, voici une  anecdote  que l’on aimera assurément. D’Ormesson n’écrit ses textes qu’à la main  et jusqu’à la fin de sa vie, il n’aimait écrire qu’à la main,  le montage de l’écriture informatique sur Word n’étant pas sa  tasse de thé. 



LE SALON MUSICAL


1/ Astor Piazzolla




Astor Piazzolla est un compositeur argentin ( 1921-1992), né à Mar del Plata et mort à Buenos Aires.

Il joue du bandonéon. Il est également connu pour être le maître du tango qu’il révolutionne en le jouant après y avoir introduit des arrangements spécifiques au jeu du bandonéon. Il a longtemps cherché la voie où sa passion pour la musique pourrait se trouver une place au milieu du florilège existant. Il souhaite devenir un compositeur de musique classique et il crée son propre orchestre en se consacrant à une carrière de compositeur de musique savante.

C’est à Paris qu’il rencontre Nadia Boulanger qui le dirige vers un répertoire de musique classique inspiré du folklore de la musique populaire argentine.

Cette rencontre va lui permettre de reconstituer son véritable répertoire. Il rentre  à Buenos Aires pour fonder l’ensemble « Octeto Buenos Aires » en 1955 en s’entourant de musiciens, la touche nouvelle est qu’il introduit un instrument moderne : la guitare électrique.

Mais tradition et modernité ne vont pas ensemble et Piazzolla dissout son groupe en 1958 et en crée un autre en 1960  en imposant un style tango-jazz et rock.


Durant les années suivantes, il se fait connaître, reçoit plusieurs commandes, compose Le grand tango pour Mstislav « Slava » Rostropovitch.

En 1969,  il compose Los quatro estaciones portenas –Impressions des saisons à Buenos Aires ». La pièce a été arrangée quelques années plus tard par Leonid Desyatnikov, un compositeur russe qui relie Vivaldi à Piazzolla. Cette pièce a connu moult arrangements par l’introduction d’instruments divers comme la flûte, la guitare  et l’alto.

Piazzolla cependant connaît des problèmes de santé en 1990. Il est paralysé des suites d’une thrombose et meurt en 1992.

Il aura créé un tango d’avant-garde. Au tango, il lui donne ses lettres de noblesse et fait entrer certaines mélodies dans le panthéon de la musique savante : Oblivion, Libertango, Fangazo sont autant de compositions qui se libèrent de la danse pour définir une musique instrumentale nouvelle.

 

2/ Antonio Vivaldi




Antonio Vivaldi composa longtemps pour un orphelinat conservatoire de Venise. Il enseignait pour les pensionnaires de l’établissement  dont Anna Maria qui fut son élève prodige.

Il composa pour elle une vingtaine de concertos dont le concerto RV 582. Le soliste est confronté à deux orchestres à cordes (« in due cori »).

La pièce est basée sur une structure en trois mouvements "vif-lent-vif", selon la manière italienne. Un allegro lumineux est accompagné par des violons où la virtuosité est présente en même temps que se décline une expressivité sincère empreinte de dévotion. Le premier mouvement est suivi d’une méditation grave pour s’achever dans un allegro final sonore et énergique.

 Nous continuons  à relever le défi de faire écouter les 450 concertos de Vivaldi !  Cela en fait des moments à partager !


3 / Les compositions de Fred


Notre ami compositeur sait nous réserver de belles surprises.

- Sweet dimensions

- Acrylic

- Unreleased Acrylic


4/ La page du mélomane

La musique, cela a commencé très tôt dès les premiers temps de la Préhistoire quand l'homme en entendant un cri d'oiseau a voulu l'imiter.

"La cantate sacrée de Vivaldi ", une chronique pour les mélomanes.

Et le "Te deum" de Marc -Antoine Charpentier.

Et " La marche nuptiale " de Richard Wagner et de Félix Mendelssohn.


5/ Les opéras

Les opéras nous sont proposés par notre mélomane.

Elektra de Richard Strauss ... et d'autres encore pour cet automne aux feuilles tourbillonnantes !


6/ Les compositrices contemporaines et les interprètes

Nous irons à la rencontre d' Alicia de Larrocha, une compositrice pianiste espagnole qui vient de Barcelone.



LE SALON LITTERAIRE


1/ Les poésies

Nos poètes et poétesses continuent à rendre nos vies plus belles !

Viviane et ses poésies.

Marcel Faure et sa chronique mensuelle .

Le poète Lu You nous invite dans son univers.

Quelques poésies : Les orbes des allées

L'ombre de la poésie

Les étrennes d'automne


2/ Les chroniques, textes et récits


Chaque jour peut devenir un récit surnaturel si on sait traverser la barrière du temps commun.

Lu You, le poète, son jardin, ses pensées.

 Les gamelles des comptoirs - Le caripoulé

  Le liquidambar


 Les chroniques des îles Baléares :

Nikaia, la reine des palmiers

Le pont 5

Le piano de Frédéric Chopin



4/ Les publications


Peut-être quelques publications peuvent venir nous surprendre !

Publication de l'opus " Découverte du Luxembourg" aux Editions Paul Reuss


LA PAGE PICTURALE ET GRAPHIQUE


Babeth Louisa et ses peintures aux vives couleurs sait nous rapprocher des promesses de l'aube en nous révélant un dicton occitan :

" Quand le ciel du soir rosit, c'est qu'il fera beau le lendemain."


Colette Alice nous brosse un portrait d'Etel Adnan

et le portrait d'une femme libre au Goulag


Nicole nous présente " Les vieux jouets ", c'est déjà un premier pas pour penser aux prochaines fêtes !


LES PAGES DES AUTEUR(E)S


Oui, c’est un bonheur de créer quel que soit l’art que l’on pratique. Je peux sentir les mains dans la matière, les décrire, les sublimer avec des mots, vivre de la douceur d’un tissu, de la rudesse des coups sur le bloc de granit, dire ces éclats de beauté enlevée à la matière pour mieux la sublimer. Écrire tout cela me fait penser que je suis plus attaché à l’acte de création qu’à l’œuvre qu’elle produit. ( Marcel Faure)

Nous tenons à remercier les auteur(e)s qui animent les différents onglets du salon. Leur présence fidèle et bienveillante nous accompagne dans nos démarches quotidiennes pour donner vie à nos pages.


Les malles d'Amouma

Le salon littéraire et musical

La page picturale

Novembre 2025

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