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Le village des santons



Mon recueil de chroniques " Le village des santons " est publié et je suis heureuse de vous l'annoncer.


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Cet ouvrage est une randonnée dans un hameau des collines provençales. Le lecteur est convié à rencontrer des personnages haut en couleur qui donnent le ton à une vie marquée par des traditions et des cultes primitifs sur lesquels s’accroche et veille quelque créature féerique.

Jean Giono et Marcel Pagnol ont pérennisé leurs personnages. Un langage, une gouaille, un drame nourri de passions et de promesses se promènent  sur la garrigue.

Du fond des sentiers qui balafrent les flancs des montagnes, on se demande qui peut continuer à maintenir un savoir vivre et un savoir faire quand il s’agit de figer avec de l’argile les figures les plus typiques de la vie au village.

Les santonniers de Provence  perpétuent leur métier de sculpteur et de peintre quand ils suivent avec minutie  les différentes étapes de la fabrication des santons.


Il en est ainsi des rencontres humaines. Si le garde forestier Matias connaît les saisons dans les sous-bois auprès des arbres et des pierres, la conteuse et guérisseuse Jasmine sait tenir en haleine les enfants du village isolé en leur racontant des histoires venues d’ailleurs.

Le périple des rois mages perdus sur leur route du retour est son récit fétiche. Moktar voulait visiter la Provence avant de rentrer dans ses terres. Son cheval Baloutche se laissera-t-il apprivoiser par les soins que lui prodigue Matias ?

D’autres étranges  personnages cherchent un refuge  dans la lavande et le romarin.  Un peintre croit y trouver la paix. Un musicien erre autour des tombes, persuadé qu’un violoniste lui joue un requiem.

Une mélancolie papillonne sur les visages effondrés lorsqu’une étoile vient raconter l’histoire de Rima et de Yesche.

Angèle, l’institutrice s’affole d’entendre le cri de l’oiseau-lyre.  

Mais les fêtes arrivent avec leur cortège de traditions, on prépare  les treize desserts, on dresse le couvert de l’inconnu, on cueille le marasme des Oréades  et  quand il  faut emprunter la rue des murailles  pour  ouvrir la porte des fées, on veut bien pour un moment de silence et de paix croire à toutes les divinités qui nous font revenir l’espérance en nous tendant leurs offrandes.


Ce sont les oliviers qui gardent tout en mémoire.  C’est tout contre leurs troncs robustes que se cristallise la rencontre des âmes.  


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Ginette Flora

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Juin 2025

2 commentaires


Bravo Ginette ! Je te souhaite beaucoup de succès !

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Merci beaucoup, Nicole. Cela me fait tellement plaisir de lire tes encouragements !

Le même plaisir que j'éprouve à mettre quelques mots sur tes peintures. Tu as eu un parcours si enrichissant que tu es un exemple pour nous tous.

Très belle journée à toi, chère amie.

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