Le cours d'eau
- Ginette Flora Amouma

- 16 août
- 1 min de lecture

© Aubrac groupe Facebook- Cathy di Giovanni
Il vibre, il frémit quand il passe
Il roule par-dessus les galets les cailloux d’éboulis griffés
Il ne voit rien d’autre que le sol laissé seul au soleil tombé
Il se dit qu’il peut glisser entre les roseaux
C’est un long ruban comme un manche de violon
Il s’écoule il ne sait où les flots alertés le mènent
Il repasse à cet endroit embué qu’il a déjà vu
Tout est resté tel qu’il a parcouru
Il ne peut rien arrêter même quand tout s’éloigne
Il traverse les basaltes éparpillés
Il entend les clochers des sapins s’émouvoir
Mais il se dit qu’une voix plus belle que la sienne
L’entraîne dans un voyage qu’il ne connaît pas
J’ai laissé ma main s’éprendre de la fugue
Et depuis je porte sa symphonie en moi
Ginette Flora

Août 2025




Un véritable bonheur de suivre ce cours d'eau et le fil de tes récents poèmes ! Bravo et un grand merci pour ce partage, Chère Ginette ! ^^