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Le cours d'eau


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© Aubrac groupe Facebook- Cathy di Giovanni


Il vibre, il frémit quand il passe

 Il roule par-dessus les galets les cailloux d’éboulis griffés

 Il ne voit rien d’autre que le sol laissé seul au soleil tombé

 Il se dit qu’il peut glisser entre les roseaux

 C’est un long ruban comme un manche de violon

 Il s’écoule il ne sait où les flots alertés  le mènent

 Il repasse à cet endroit embué qu’il a déjà vu

 Tout est resté tel qu’il  a parcouru

 Il ne peut rien arrêter même quand tout s’éloigne

 Il traverse les basaltes éparpillés

Il entend  les clochers des sapins s’émouvoir

Mais il se dit qu’une voix plus belle que la sienne

 L’entraîne dans un voyage qu’il ne connaît pas

 J’ai laissé ma main s’éprendre de la fugue

 Et depuis je porte sa symphonie en moi

 

 Ginette Flora

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 Août 2025

 

2 commentaires


Un véritable bonheur de suivre ce cours d'eau et le fil de tes récents poèmes ! Bravo et un grand merci pour ce partage, Chère Ginette ! ^^

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J'ai plein de mélodies en moi et je n'attendais que de rentrer pour les partager !

Comment vas-tu, cher Fred ?

C'est un peu une rentrée pour moi, je reprends aujourd'hui dossiers et glanures récoltées en vous disant que je suis pleinement heureuse de reprendre nos échanges, à vous tous, mes chers amis.

🙂🌼🌞🎵

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