Le bois dormant
- Ginette Flora Amouma

- 24 août
- 1 min de lecture

J’ai cru mes souvenirs orphelins
Du grain d’un épi sans levain
Embusqué sans moisson assouvi
Mais ils allaient fiers et sereins
Sans savoir qu’un pas furtif troublait
Mon ombre dans le bois dormant
A plus d’un songe j’ai tressailli
Sur plus d’un mur j’ai tracé un chemin
Et laissé dans les mains d’un séraphin
Le regret de mots qu’on ne dit plus
Quand se lèvent d’autres matins
Et pourtant un brouillard m’a suivie
Comme s’il pensait aux jours prochains
A l’écharpe sombre qu’il roulerait
Sur mon épaule, me disant tout bas
Que le froid viendrait à m’attrister
Qu’en cherchant à me retourner
Je verrai briller une chandelle
Un autre venait de lever le camp
M’avait-il vu m’avait-il reconnu
Des voies empruntées où je me disais seule
Un autre s’y était engagé
Qui s’efforçait de m’apercevoir
Mes souvenirs ne sont pas seulement les miens.
Ginette Flora

Août 2025




Non tu n'es pas seule chère Ginette, d'autres personnes ont croisées ton chemin avec passion.
Belle journée à toi...