La sérénade
- Ginette Flora Amouma

- 24 sept.
- 1 min de lecture

Les feuilles filent la fin du jour
Un songe vient s’étendre sur l’herbe
Un chuchotis comme un violon qu’on gratte
Prend le soupir que le rosier étouffe
Tout contre lui elle trouve l’instant
Elle ne sait d’où il vient mais il s’approche
Les heures sont chaudes où n’existe
Qu’une ombre qui redit Qui es-tu
Fleur pâle Qui es-tu quand tu t’effaces

Le sapin pince la voix du vent qui fuit
Une aiguille qui choit alors qu’une autre résiste
La ronde du soleil n’a pas suffi à relever la fleur
L’archet frémit de ne pouvoir rien saisir
Ses bras retombent sur le désir d’avouer

De l’autre côté les hibiscus valsent
S’élancent sans fléchir
Rien n’est achevé
Pour elles qui entraînent leurs flamines
A refaire le pas qui craint
L’allegro qui revient
C’est s'engager dans la nuit des tropiques
Ginette Flora / Le jardin d'été
Septembre 2025




C'est un beau jardin d'été que tu nous décrit là chère Ginette. Une mélodie s'envole du feuillage qui joue avec le vent et c'est joli. Merci pour ces notes fleuries très chère amie.
Beau week-end à toi ! 🌹😍