La page de Viviane - Fugue urbaine
- Ginette Flora Amouma
- 20 oct. 2024
- 1 min de lecture
Fourvières, c'est la colline qui domine le centre de Lyon et son quartier éponyme
Fugue urbaine
Il y a la pluie qui court dans les rues
Se défend d'être si mauvaise
Elle fait plus que son travail, elle est si têtue
Mais sans aucune retenue, le soleil s'en vient
L'automne a ses caprices et seul le vent le sait
Les toits se redressent sous un nuage sans nom
Un oiseau se pose, un enfant joue, et ma vie
S'assied sous un parapluie rouge ...
Tu marches sans savoir, l’eau simule un torrent
Ton ombre devient éphémère et je te suis
Je ne suis qu’une goutte et je cherche ma route
Tout au bord de tes cils, j’aperçois la lumière
Le monde est sans frontières à murmurer ton nom
Tout s’échappe, et décalque un univers lointain
Je vois les montagnes sous un pli d’arcs en ciel
J’imagine l’Océan qui vague sur des pentes
Et des arbres oubliés parasolent mes rêves
Il y a la pluie qui court dans les rues
Tu m’attends et ma vie tout d’un coup
S’assied sous un parapluie rouge …
Je crois que les saisons masquent de doux secrets
Des feuilles vermillon dansent sur les pavés
Et l’ai le cœur à vif à tellement t’aimer.
Le musée des Beaux-Arts à Lyon
Photos et Texte
de Viviane
Lyon une ville que j'ai découverte, quand mon oncle et ma tante m'avaient invitée, jeune fille. Pendant 15 jours je l'ai visitée, depuis les venelles au vieux Lyon, Fourvières et aussi les musées, seule au gré de mes envies. J'y suis retournée plusieurs fois jusqu'en 2008.
Merci Viviane, tu fais de cette ville une douce poésie...
Tu fais des merveilles et tu me surprends, assise sur ton parapluie rouge... Un univers plus urbain mais ta plume, ma Brocéliande, nous en livre toute la poésie... Des bises parisiennes et émues...
Un poème qui nous agrafe au cœur ce que l'automne a de plus beau. Ce doux moment où la saison devient intime et qu'en harmonie parfaite on ressent la pluie qui court au fil des rues, le rayon amoureux du soleil qui caresse tendrement la joue, le nuage en coton hydrophile qui soigne la mélancolie de quelques pensées. Et puis surtout l'Amour en lettres capitales, écrit sur les feuilles vermillon, qui dans une valse automnale s'en vient se poser délicatement au creux de la poitrine pour imprimer au cœur un battement de feu... Un grand bravo et merci à toi, Viviane ! ^^