La page de Babeth - La maison au bord du lac
- Ginette Flora Amouma

- 27 sept. 2024
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 15 avr.
Tout près d’un bois, tout près d’un lac
Une maison tout près
Tout près de ma main, tout près de mes yeux
Même des moutons aux aguets
Pour que je me voie près du ciel et près de l’eau
Loin de tout bruit, loin de toute frayeur, loin des cris
Qui vident le cœur et les yeux
Du ciel jusqu’en bas jusqu’à moi
Pour des yeux las à remplir de bleu
Des saisons dans les herbes hautes
Avec les moutons blancs et les fleurs reines
Et l'indigo qui passe du jade au grenat
Pour des instants qui viennent comme vient le silence
Devant la main qui tremble encore
Et sans que rien n’ait pu le présager
Le regard du mouton rempli d’une attente paisible
Tout près du mouton qui ne bouge pas
Et qui sauve les jours je sens tout soudain
Que l’aube revient après la nuit nerveuse
La nuit qui en moi portait de graves étoiles
Et qu'on ne m’a rien appris
Et que c’est un mouton, un bois, une maison
En regardant mon visage raviné
Qui me montrent ce qu’est l’autre face du monde

Peintures de Babeth
Texte de Ginette Flora
Septembre 2024






"..."Pour des instants qui viennent comme vient le silence
Devant la main qui tremble encore"...c'est si beau et tout est encore une fois une fusion superbe, j'adore et ça me touche en grand ! merci à vous deux !❤️
J'aime particulièrement la dernière strophe, Ginette, et la douceur du regard des moutons de Babeth...
Cette maison au bord du lac a tout d'un havre de paix ! Merci à vous deux de nous en avoir ouvert la porte ! ^^