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La longue traîne de nacre




Un friselis de ronds,  de bonds et  de sauts

Sur l’eau à peine soulevée

Un froissement de ses plis dérangés

 Qu’un vent frisquet défait par surprise

 Il suffit d’un rire qui chute

 Auprès de larmes jamais essuyées

 Une suite  d’entrechats vite étalés

 Et mes yeux vidés  de toute ruine

 Et mes mains dans le courant fébrile

 Qui file sans me voir autrement

 Et la pavane  qui monte sur les cailloux

 En brodequins où la danse glisse

 Glisse encore et ne fait qu’une sarabande

 De sa longue traîne de nacre


Ginette Flora

Juillet 2024

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