L'oiseau blanc
- Ginette Flora Amouma

- 26 juil. 2024
- 1 min de lecture

La rivière se précipite si hâtive
Mes pas ont perdu l’unique trace des rives.
– Il y a un petit pont, ne le vois-tu pas ?
– Non, lui dit-elle, en soupirant d’un ton las.
Les courants furieux s’abattent et se déchirent.
Mon cœur ne fait que s’arrêter et repartir
De terreur puis de stupeur sans aucun répit.
L’écume jaillit, blanchit puis elle frémit.
Le jour arrive et repousse l’aube rougissante,
Les clameurs montent dans une danse vigilante.
Partout les visages ont perdu leur vigueur,
Effondrés après s’être tordus de douleur.
– Entends-tu la voix captiver les galets ?
Passe le pont et vois le sentier s’étirer.
– Il n’a jamais été aussi loin des oiseaux sages.
– Regarde encore, je vis seul dans leur sillage.
Ginette Flora
Juillet 2024






Un oiseau blanc dans le ciel... j'aime à regarder ces figures que font les nuages. Comme des dessins que le vent a porté. Ce qui en fait une belle poésie où l'eau et le ciel se marient.
Merci à toi Ginette. ❤️
Comme c'est beau d'émotions , Ginette ...merci ! Doux dimanche à toi ...❤️