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John Cowper Powys

Dernière mise à jour : 20 janv.

Écrivain, poète anglais (1872-1963), enseignant et conférencier en littérature,

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Powys explore des univers habités par la faune et la flore de son propre moi. Il les promène dans des paysages tumultueux et sombres des Comtés du Dorset et du Somerset anglais. Sa plume parcourt la lande des genets, des elfes issus de sa thématique mythologique.

Il évoque l’Angleterre historique. Sa prose faconde fouille les espaces de sa conscience. La thématique s'élargit. Il écrit poésies, nouvelles, romans. il s'épanche, a besoin de parler de sa solitude donne la parole à ce qui l'entoure, il couvre un vaste champ de visions.

Ses romans sont longs, les personnages nombreux qui viennent hanter la lande entrecoupée de brumes, paysages désolés où Powys rencontre son ombre. C'est davantage la description de son " moi" conscient qui souffre, espère, s'engage. Il personnifie les choses, leur donne une âme et une pensée.

C'est une philosophie de la solitude qu'il tient très tôt de son enfance passée dans un presbytère.

- Wolf solent

- Ducdam ( Givre et sang) le mot ducdam est une invocation grecque qui invite les fous à entrer dans le cercle.

- Les sables de la mer ( Weymouth sands)

- Camp retranché (Maiden castle)

- Rodmoor . C'est le nom d'une lande dans le comté du Derbyshire. Rodmoor ou la folie. Rodmoor est "une promenade avec l'amour et la mort avec comme dénouement, une succession de morts. "

" Comme dans les hauts de Hurlevent " dit un critique.

Rodmoor est un roman psychologique.

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Powys écrit aussi plusieurs recueils de poésies dont le recueil de 138 poésies : Mandragora .

Quelques exemples :


Le joueur de flûte


ONCE I saw her. 'It was long ago;

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From the bridge of a dream-city. Drops of rain were falling slow. It was autumn and long ago; And somewhere in the fields below A flute-player played this ditty — One look and never the same again Are the roses on the wall; One look and forever the midnight rain With a different sound must fall. Gables and gardens, roofs and towers, Hung vague and rich and dim. From somewhere there came a scent of flowers, And a wind from the world's rim; And the sun sank red behind the towers, And she stood and looked at him. She looked at him from a closed window, Then at me did she look down.

It was autumn and very long ago, And drops of rain kept falling slow And a flute-player played on his flute below, From the fields below the town. And now they have told me so constantly That the place was a city of dreams. That my reason believes it; but in my heart, In my heart most real it seems! And thro' town and country I still must go The shadowy roads along, Seeing always that closed window And hearing that flute-player's song. And when the sun most rich and dim Sinks down behind dark towers, And there comes a wind from the world's rim And from somewhere a scent of flowers— I stand again on the bridge of that city And hear that flute-player; And my Love looks down on me in pity, And I look back at her. —One look and never the same again ⁠Are the roses on the wall; ⁠One look and forever the midnight rain ⁠With a different sound must fall!



Nuit

ALONE again! And the silence flows Round the windows of this place. The night is starless and heavy and close, Rain-scented like a drooping rose; And on the night floats your face. It does not smile, it does not frown. It does not laugh, it does not weep; It only rocks itself up and down. Floating, as if on the waves of sleep. Like a drooping rose is your dreamy face With the starless night about it furled; And infinite silence fills the place. And there is nothing else in the world.



Il écrit des sagas historiques, l'histoire de l’Angleterre le fascine ainsi que sa mythologie celtique. Guerres, postures magiques et univers des druides cohabitent dans les livres des enchantements.


Cette philosophie de la solitude cultive la solitude intérieure. C'est pour Powys, le seul moyen de supporter la société humaine .

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Quand on aborde les berges des romans de Powys, on peut être envoûté par le sable du rivage convoité ou bien on est apeuré par les débris de coquilles qui blessent le talon du promeneur .

Avec Glenn Gould en sourdine, la voix de l'océan portera les mots de Powys comme les girandoles d'une chapelle ardente.





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Ginette Flora

Avril 2022





5 commentaires


Vous savez, enfin, tu sais , il y a des correspondances entre un texte et une musique .... il m’est arrivé de les voir , d’en faire une approche .

Bonne fin de soirée, Randolph.

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berliner.randolph
berliner.randolph
18 avr. 2022
En réponse à

Mais bien-sûr, c'est indéniable, je voulais juste dire que je ne peux pas porter mon attention sur une lecture, et, en même temps, ajuster l'écoute "active" d'une interprétation.

Bonne fin de soirée, Ginette

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berliner.randolph
berliner.randolph
18 avr. 2022

Tu dois t'en souvenir, Ginette, découvrir John Cowper Powys, il y a une quarantaine d'années, fut un choc, une onde d'admiration me parcourut...Le premier roman que j'ai lu de cet auteur fut "Camp retranché". Quant à Glenn Gould, ou un autre, en sourdine, permets moi de tiquer. Je ne peux ni ne veux écouter de la musique et lire en même temps (encore un refus de puriste). Pardonne ma franchise, bien que ceci n'engage que moi ! Faisant fi de ma réserve, puis-je te demander quelle musique écouter en lisant John Cowper Powys ?

Merci pour ce post riche et intéressant.

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berliner.randolph
berliner.randolph
18 avr. 2022
En réponse à

J'avais mal compris, au sujet de Glenn Gould, toutes mes excuses !

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