Joaquin Sorolla ou la lumière blanche
- Ginette Flora Amouma
- 22 juil. 2024
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 19 janv.
Joaquin Sorolla est un peintre espagnol, né à Valence en 1863 et décédé en 1923.
C’est un peintre prolifique. Sa vocation est précoce. Il sait très tôt qu'il ne saurait que peindre. On lui connaît pas moins de 2200 œuvres où les thèmes les plus divers sont abordés à mesure que le style du peintre évolue et atteint une maîtrise que des artistes après lui prendront comme modèle.
Tout d’abord resté fidèle à la tradition de son époque, il travaille le style réaliste selon les codes traditionnels de la peinture mais au contact des impressionnistes, il découvre une nouvelle facette de son art.
En découvrant les oeuvres impressionnistes au cours d'un séjour à Paris, il apprend à explorer les effets de lumière, sa technique s’affirme, il joue sur les ombres et les teintes, les paysages semblent jaillir d’un flou où le réalisme d’un bord de mer concret se rehausse d’un plaisir juste suggéré par une lumière blanche. On dit que c'est un style alliant réalisme et lyrisme.
Il découvre ainsi ce que peuvent suggérer des couleurs quand elles sont portées par un rayon de lumière.
La mer qui miroite, il en fait luire les gemmes, l’écume des vagues éclate de blancheur, tout semble serti d’une myriade de pierreries quand il peint la mer, les vagues s’échouant sur le sable, quand il peint l’horizon d’un blanc non pas crémeux mais lumineux.
L’étoffe est un tulle qui glisse sous la caresse d’un vent qui semble traverser le cadre de la toile.
Son style luministe crée une telle émotion qu’il est très vite adulé par un public qui affectionne sa peinture.
La mer est un thème qui lui permet d’aborder la vie des pécheurs, des marins, des femmes ramassant les algues de la mer. C'est la peinture des gestes quotidiens, des scènes de vie où chaque mouvement semble bouger de vitalité.
Beaucoup de tableaux de familles, d’enfants, de femmes. Il y a celles qui portent le blanc comme une réponse aérienne à la lumière blanche.
Il y a les femmes qui portent les costumes plus colorés et traditionnels, qui semblent avoir un entrain et un parler « du pays ».
Point d’explication. Les tableaux parlent d’eux-mêmes.
Ces toiles du bord de mer révèlent la richesse du sable où les enfants courent, de la plage, lieu de villégiature et des plaisirs de l’été, des jeux dans l’écume blanche.
Il s'installe à Madrid et peint beaucoup en acceptant aussi des commandes pour décorer des édifices.
Il est également professeur de composition. Sa palette est très étendue. Il fait des portraits, il brosse des tableaux de la culture espagnole, danses et rituels.
Il se rend à Majorque et à Ibiza et capte la lumière majorquine dans les criques de l'île.
En 1920, alors qu'il faisait un portrait, un accident vasculaire cérébral le prive de ses capacités motrices. Il cesse de peindre et meurt à Cercedilla ( aux environs de Madrid ).
© photos peintures Sorolla
Ginette Flora
Juillet 2024
J'aime beaucoup ces peintures
Merci beaucoup Ginette.
Joaquin Sorola, un grand peintre que j'aprècie beaucoup. C'est aussi le peintre préféré de mon amie de l'Académie des beaux Arts de Huy. Merci pour ce beau partage Ginette.
J'ai eu le bonheur de découvrir le musée Sorella à Madrid il y a plusieurs années : un moment pour moi inoubliable d'autant qu'il était à l'époque peu fréquenté... 🤩