Gwendoline, un opéra d'Emmanuel Chabrier
- Ginette Flora Amouma

- 1 mai
- 2 min de lecture

C'est un Opéra français, composé en 1886, d'Emmanuel Chabrier sur un livret de Catulle Mendès. Le compositeur français est né à Ambert en 1841 dans le Puy de dôme et meurt en 1894 à Paris. Il ne reconnaît plus sa musique quand l'œuvre est représentée.
Le livret est du poète et romancier français Catulle Mendès. C'est un opéra en 2 actes et 3 tableaux. Cet opéra est considéré comme une œuvre influencée par le style Wagner, grandiose, pompeux, cérémonial mais le tempérament français, le style classique non pas modéré mais plus élégant apporte un véritable souffle de prestance.
Le lyrisme musical est teinté d’onirisme. Le compositeur est déjà très malade. A-t-il transposé dans son œuvre l’intime souffrance qui le rongeait ?
L'histoire
Elle se tient en quelques mots :
En des temps anciens, une horde de Danois envahissent la Grande-Bretagne. Le viking Harald envahit les côtes anglaises à la fin du IXème siècle. Il est brutal, ambitieux, expéditif et conquérant. Ce n’est pas un personnage chez qui on verrait vibrer une fibre émotive.
Mais quand il pose les yeux sur Gwendoline, la fille de celui qu’il a vaincu, il se trouble et connaît les affres d’un frisson qui est nouveau pour lui.
Il épouse la princesse qui tient tête à l’envahisseur avant de lui succomber en répondant à son trouble. Lorsque les Saxons attaquent Harald, Gwendoline choisit de mourir auprès de son époux et renonce à le tuer comme le lui demande son père.
L’œuvre est sublimée par l’élément marin qui fixe le sujet insulaire, le lieu, le temps, la psychologie des personnages.
ACTE 1
L’ouverture est un air célèbre qui n’est pas sans rappeler un certain air wagnérien.
C’est une fresque sonore où l’on peut reconnaître les amplitudes des accords, les leitmotivs indicateurs des actions et surtout l’usage d’un orchestre aussi vaste et riche que celui qu’exigeait Wagner.
L'ouverture est brillante à la manière de Wagner, tonitruante, puissamment présente et déjà d'une ampleur fastueuse.
L'ouverture est jouée, ici, par le chef d'orchestre britannique Sir Thomas Beecham.
C'est un opéra tragique où se laisse deviner l’influence de Wagner et aux dires d'un mélomane passionné :
"On entend le chœur de la Walkyrie dans l'ouverture de Gwendoline qui est la Brünnhilde française ".
C'est épique, d'un lyrisme puissant, intense, d'une fougue bouleversante.
Malgré l'influence wagnérienne, le compositeur français apporte son style propre, sa personnalité et imprime à l'œuvre une distinction peu ordinaire.
ACTE 2
Le duo final signe le point tragique du l’histoire.
Emmanuel Chabrier meurt prématurément après s'être demandé lors de la représentation de Gwendoline :
" Elle est bien jolie cette musique mais qui a bien pu la composer ? "
Ginette Flora
Mai 2022
Mise à jour Mai 2025




Gwendoline: Ouverture
une découverte, Ginette ...merci pour ce voyage ... j'apprends ! ❤️
Le tableau de l'acte 1 illustre parfaitement le lyrisme puisant et bouleversant de cette oeuvre. Belle journée ensoleillée, chère Ginette ! 🌞
Encore ce mélomane passionné ?