Giovanni-Battista Pergolesi dit Jean-Baptiste Pergolèse
- Ginette Flora Amouma
- 24 févr.
- 2 min de lecture
C'est un compositeur italien de la période baroque. Il est né en 1710 à Jesi dans les Marches italiennes ( région d'Italie Centrale ).
Il est mort en 1736 à Naples. Son œuvre est fulgurante autant que sa vie.
Très doué, il suit les cours du Conservatoire di Jesu Cristo à Naples sous la férule de professeurs exigeants. Polyphonie, musique d'église, opéra napolitain sont les grandes disciplines auxquelles il se soumet. Une formation qui porte ses fruits. Il compose un chef d'œuvre pour son mémoire de find'études :
" Li prodigi della divina grazia nella conversione e morte di San Guglielmo duca d'Aquitania " en 1731.
" Li prodigi della divina grazia nella conversione e morte di San Guglielmo, duca d'Aquitania ( 1731) " (extrait)
Ses oeuvres
Doué d'un grand talent, il devient en 1732, maître de chapelle de l'écuyer du vice-roi de Naples.
Il compose opéras et oeuvres religieuses. Il écrit une musique profane et une musique religieuse selon les usages de son époque.
On lui doit " La stabat mater ", "Le salve regina ", " Le gloria in excelsis deo" ... et " la serva padrona."
En 1735, il se sait très malade, il se retire au monastère des Capucins de Pouzzoles près de Naples où il compose pour les bons pères du couvent. C'est là qu'il compose son "Salve Regina" et la "Stabat mater" qui est son œuvre posthume et son œuvre la plus populaire.
Atteint de tuberculose, il meurt à l'âge de 26 ans .
Stabat mater dolorosa- 1ère partie
" Le salve Régina " de Pergolesi
" Le gloria in excelsis deo "
Pergolesi et la postérité
Ses compositions sont reprises par tous les musiciens de musique baroque, classique et romantique voire contemporaine. Outre les oeuvres instrumentales et les célèbres oeuvres religieuses, il compose plusieurs opéras serias.
Son opéra seria " l'Olympiade " est représenté.
Son concerto pour violon en si bémol est d'une rare pureté.
Mais, comme l’indique l’historien et voyageur Charles Burney : « … dès l’instant où sa mort fut connue, toute l’Italie manifesta le vif désir d’entendre et de posséder ses œuvres ». En effet, le mythe qui est né dans toute l’Europe autour de sa vie et de son œuvre après sa disparition représente un phénomène exceptionnel dans l’histoire de la musique. Mozart connaîtra après sa mort un engouement similaire.
Ainsi, plus de trois cents numéros d’opus lui ont été attribués dont seulement une trentaine a été reconnue par la critique moderne comme étant réellement de lui, phénomène qui témoigne de la réputation du compositeur.
Johann Sebastian Bach a adapté le fameux Stabat Mater sous le titre de « Tilge, Höchster, meine Sünden », (BWV 1083) © Wikipedia
Ginette Flora
Février 2025
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