La page de Babeth Louisa - La lavogne dans les Causses
- Ginette Flora Amouma

- 20 oct.
- 1 min de lecture

En voyant s’abriter les brebis auprès de l’oasis
Qu’on appelle lavogne dans ces terres peuplées d’ochrys
En voyant les troupeaux s’abreuver à l’eau de pluie
Dans le puits d’argile que les fermiers ont construit
J’ai voulu ouvrir la terre, j’ai creusé un abri
Tu verras grandir deux cyprès comme des tours
Comme des sentinelles veiller sur le silence alentour
Les morts aussi font leurs ablutions dans l’eau recueillie
Et je vois ton visage dans les mares où l’eau pâlit
Pour te recevoir j’ai voulu un coin de paradis
J’ai empilé les pierres comme on compte les jours
Le temps incertain ne passe pas où tu sais apparaître
Les fleurs jaillissent et ne craignent pas de renaître
Et quand j’entends ton appel, je cherche ton séjour
Il y a de la place dans le sol aride que tu remplis
De ton absence
Peinture de Babeth Louisa

Texte de Ginette Flora
Octobre 2025




Profitant d'une petite pause café ☕️ au cœur de la nuit, je vous rejoins avec plaisir dans les Causses, afin de lire et contempler toute la beauté de cette lavogne ! Belle journée à vous deux, Chères Amies ! ^^
"J’ai voulu ouvrir la terre, j’ai creusé un abri" Vous deux , c'est la magie en grand que vous avez ouvert, comme c'est beau ! merciii ❤️
Il est impossible résister à un tel appel... Merci à vous deux et belle journée 🌞🌞 !
Que cela est beau chères amies, la peinture et le texte ne font qu'un tout... Je suis émue par...
Il y a de la place dans le sol aride que tu remplis de ton absence. Merci à toutes deux.
Douce journée d'automne.
Merci :)