L'effet Mozart
- Ginette Flora Amouma

- 26 oct. 2024
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 6 mai
Wolfgang Amadeus Mozart compose en novembre 1781à Vienne, la sonate pour deux pianos en ré majeur. Il a 25 ans.
C’est la seule œuvre qu’il a écrite pour deux pianos. Elle dure 24 minutes et est divisée selon la règle stricte de la sonate classique, en trois mouvements :
Un allegro en ré majeur, qui ouvre le morceau avec des instruments à vent et à percussion.
Un andante en sol majeur qui se présente comme un dialogue entre deux pianos
et un molto allegro en ré majeur pour un rondo final.
Le 2ème morceau, l’andante en sol majeur est le morceau qui agirait sur certains paramètres du cerveau pour apaiser les crises épileptiques des patients atteints de cette affection neurologique.
C’est ce que les médecins ont appelé « L’effet Mozart ».
L’écoute de cette sonate, d’après des études scientifiques, améliorerait l’état psychique des personnes atteintes de convulsions et de tremblements au cours de crises aigües. Le morceau agirait comme une sorte d’anti-dépresseur naturel.
Il semblerait que certains motifs musicaux répétés plusieurs fois avec quelques variantes apaisent les crises et les empêchent de revenir.
Il a été observé que le 2ème mouvement, l’andante en sol majeur est particulièrement le morceau le plus adapté pour les esprits les plus touchés.
D’après les chercheurs qui ont mené des études plus approfondies durant ces dernières décennies, le morceau déclenche certains mécanismes du cerveau.
Ils pensent donc qu’il est possible de concevoir un type de musique anti-épileptique qui neutraliserait les convulsions et autres tremblements des malades et amélioreraient leurs conditions de vie.
Cette sonate agit sur les régions liées aux réponses émotionnelles.
Le morceau est construit sur une succession de thèmes mélodiques contrastant entre eux et dont chacun est basé sur une harmonie qui lui est propre avec des mesures qui se répètent et semblent verser un flux répétitif qui actionnerait un mécanisme de réponse aux stimuli provoqués par ces mêmes leitmotiv.
La forme de la sonate sollicite des circuits émotionnels qui se rencontrent pour créer une réponse émotionnelle positive. Grâce à « l’effet Mozart » de cette sonate, les décharges épileptiques des malades ont été réduites considérablement.
Les chercheurs ont pu constater que l’écoute d’autres morceaux ne montre aucun changement de l’activité cérébrale des patients et ont donc conclu que la sonate en ré majeur pour deux pianos de Mozart comporte des ondes spécifiques qui agissent sur le cerveau dans les zones réceptrices du mal épileptique.
Dès lors, le milieu médical se demande s’il est possible de reproduire l’effet Mozart avec d’autres morceaux musicaux en identifiant les composants musicaux de la sonate à des fins thérapeutiques.
L’épilepsie se caractérise par des crises provenant de décharges électriques excessives dans le cerveau, ce qui provoque convulsions et tremblements.
On ne connaît pas encore toutes les possibilités de la musique classique dans le domaine de la thérapie individuelle quand il s'agit de se laisser purifier par des notes sublimes. L'impact se situe au niveau des neurones de la perception et qui se diffuent sur les autres facultés sensorielles pour intervenir et fluidifier les zones meurtries.
Un peu de baroque, un peu de classique, c'est le meilleur remède à la dépression et au stress.
Ginette Flora
Octobre 2024






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